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Chapitre I   Chapitre II   Chapitre III   Chapitre IV   Chapitre V   Épilogue

 

   Le fleuve Saint-Laurent était calme. Il n’y avait aucune vague et nos canots semblaient voler sur cette surface scintillante. Je n’aimais pas m’éloigner de ma famille, mais me retrouver avec mes amis entouré dans cette nature sauvage m’enchantait toujours.  

Amérindiens saluant des explorateurs

Amérindiens saluant des explorateurs

   Après quelques journées de navigation, nous arrivâmes à l’embouchure de la rivière des Outaouais. Il y avait un petit poste de traite là-bas. Mes associés débutèrent le repas sur la rive près du petit fort en bois tandis que j’entrai à l’intérieur pour y trouver des Outaouais. Comme je m’y attendais, il y en avait quelques uns. Par chance, l’un d’entre eux me reconnu.

 

 -          Comment vas-tu Metaminens? Je suis très heureux de te revoir.

-          Huh…(je cherchais durement pour essayer de me remémorer cet homme, mais sans résultat) je vais très bien, et toi… 

-          Kondiarok. Tu ne te rappelles pas de moi? (J’opinai du bonnet pour lui donner une réponse négative). Je suis l’un des Hurons avec qui tu es allé à Niagara, où La Barre nous a fait attendre.

   Je me rémomérai alors qui il était. C’était un fier combattant, je l’avais déjà vu à l’œuvre. Je pense qu’on le surnommait aussi le Rat.

 

-          Mon ami, penses-tu pouvoir informer ta nation et celles des Pays d’en Haut qu’il faudrait m’envoyer leurs guerriers ?  

-          Tu pars en guerre Perrot, dit-il avec un sourire au coin de la lèvre. Il aimait bien les combats sanglants puisqu’il portait en lui une haine incommensurable envers les Iroquois.  

-          Oui, sous l’ordre de Denonville. Il faut que j’aille à la baie rassembler le plus d’hommes possibles. Le point de ralliement se trouve à Détroit.

-          Je crois pouvoir t’aider, mais il faudra attendre quelques jours et…  

-          Ne t’inquiète pas, tu seras récompensé pour ton aide. De plus, si tu es aussi bon chasseur qu’autrefois, tu dois bien avoir des fourrures à marchander.  

-          Bien sûr. Je pars maintenant. Reste ici jusqu’à ce que je revienne et tu auras au moins trois cents têtes sous ton commandement.

 

   Je comptais sur sa rapidité pour envoyer des messagers chez plusieurs nations ce soir même. Le temps qu’ils se rendent à bon port et qu’ils reviennent nous laisserait environ deux semaines, au minimum.

 

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