Chapitre I Chapitre II Chapitre III Chapitre IV Chapitre V Épilogue
Épilogue
Durant la période entre 1680 et 1690, les Iroquois, alliés aux Anglais,
n’ont cessé d’attaquer les colons français ainsi que les sauvages
alliés à ces derniers.
Le marquis de Denonville savait bien qu’un affrontement était inévitable.
Au début de l’an 1686, il décida donc d’attaquer les Tsonnontouans,
ceux étant les plus mal disposés des Cinq-Nations (les cinq nations
iroquoises alliées) ainsi que coupables de la plupart de ces incursions
en terre française. Donc, l’été de la même année fut consacrée aux
préparatifs de la guerre. Denonville ordonna en même temps au commandant
à Michillimackinac et à ceux des autres terres peuplées de sauvages
alliés, de se diriger vers Détroit en rassemblant tous les Français et
guerriers amérindiens qu’ils pourraient. C’est ici que le travail de
Nicolas Perrot commence, en regroupant et amenant là-bas les guerriers. Au
printemps 1687, 800 soldats français arrivèrent pour renforcer l’armée.
Celle-ci, constituée de ces mêmes 800 hommes, était aussi constituée
de 900 Canadiens et 300 sauvages. Les troupes débarquèrent sur le bord méridional
du lac Ontario le 10 juillet de la même année. Deux jours plus tard, ils
arrivèrent au premier village Tsonnontouan, mais ceux-ci l’avaient brûlé,
car ils avaient été informés de l’arrivée des Français. Après
quelques temps de fuite, ils tendirent une embuscade à l’armée qui
marchaient sur leur terre, mais leur traquenard vira au désastre et les
remit en fuite. Ils brûlèrent les trois autres villages. Ce périple de 10 jours réduisit de moitié les effectifs des Tsonnontouans. Par contre, ces attaques n’eurent pas l’effet espéré par Denonville, car les Iroquois recommencèrent leurs attaques quelques mois après, soit au début du mois d’octobre.
Page précédente Page 15 de 15
Note : le terme «sauvage» était l'expression de l'époque pour désigner les Amérindiens. Nous n'avons voulu en aucun cas offenser qui que ce soit. Cette expression a été utilisée dans le but de rapprocher le français utilisé aujourd'hui au langage familier qu'utilisaient les colons de la Nouvelle-France.
|
||
|